Le Ch. de Montagne

Sa puissance, son élégance, sa beauté, font rêver……Vivre avec un Montagne des Pyrénées, plonger sa tête dans son épaisse fourrure ne peut-être qu’une aventure exceptionnelle…. Si le maître sait être à sa mesure.


 

Voici le plus noble des chiens français, par sa prestance et l’ancienneté de ses origines. Au XIVe siècle déjà, on le connaissait en tant que chien d’ours des Pyrénées et gardien des châteaux de Foix et de Lourdes. Trois siècles plus tard, il eut les honneurs de la cour de Louis XIV. Il a été, enfin, parmi les tout premiers chiens français appréciés à l’étranger et reste l’un des rares qui soient bien connus aujourd’hui.


 

Un célèbre feuilleton télévisé  - Belle et Sébastien - l’a propulsé pendant une bonne quinzaine d’années au premier rang des géants. Aujourd’hui peu moins recherché, il n’en a pas moins gardé de nombreux amateurs passionnés. Qui le considèrent comme un chien à part pour son prestigieux passé et sa haute stature mais surtout en raison de la fierté et de l’indépendance de son caractère.


 

Ce n’est pas vraiment le chien qu’on doit choisir sur un coup de tête. Il fait rêver, il est d’ailleurs quelque peu destiné à des maîtres contemplatifs. Mais restons les pieds sur terre : ce chien là a un solide appétit, sa splendide fourrure nécessite de l’entretien, il faut bien connaître son comportement typique pour savoir le manier, il est également à l’aise avec tous ses maîtres et dans tous les environnements.


 

Un chien n’est pas un objet de consommation, le Montagne des Pyrénées moins encore si possible. Ce n’est pas une raison pour occulter tous les aspects pratiques qui font qu’on va choisir un « Montagne » plutôt qu’un autre chien.

 

Le Montagne n’est pas un citadin, qui s’accommode de vivre confiné en appartement. Il a besoin d’un peu de liberté, sinon d’air pur. Avec son sens très développé de la protection, il faut lui donner une maison et un jardin à garder.  Pour autant, il n’est pas réservé uniquement aux propriétaires de vastes domaines.


 

D’ailleurs, ainsi livrés à eux-mêmes sur de vastes espaces, il pourrait devenir peu sociable sinon potentiellement dangereux (il en est de même laissé à la chaîne). Il est bien préférable de lui faire fréquenter régulièrement du monde , ainsi que des chiens il est souvent peu amène avec ses congénères ce qui n’entamera pas beaucoup son potentiel de protection.

 

Il est absolument à déconseiller de le dresser à la défense, à mordre sur ordre ; ce n’est pas sa vocation et bien peu de gens pourraient en rester maîtres en toutes circonstances.


 

Son ancien métier de protecteur de troupeaux revient au premier plan de l’actualité. Les bergers, de moins en moins nombreux, ont pris l’habitude de laisser leurs troupeaux vaquer en liberté. Mais les chiens des touristes, les chiens abandonnés ou fugueurs affolent les troupeaux et parfois tuent des brebis, sans parler du retour des prédateurs comme le loup, alors qu’il existe une forte pression de plus en plus forte pour les réintroduire et les protéger.


 

L’introduction d’un ou plusieurs Montagnes dans le troupeau serait une solution définitive à ces problèmes.

A condition de choisir parmi les lignées ayant gardé leurs aptitudes instinctives intactes et de les intégrer dès leur plus jeune âge parmi les brebis.


 

On ne sais pas dresser un Chien de Montagne des Pyrénées ou lui apprendre des astuces!

On peut seulement l’éduquer!